Multipliant les pains, Jésus Se manifeste comme le Prophète – Mc 6, 34-44
Seigneur, Tu as nourri la foule avec peu : multiplie Ta grâce dans ma vie pour que je puisse nourrir les autres de Ton amour.
Point 1 : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Par ces mots, Jésus appelle Ses disciples à l’action face aux besoins de la foule. Il révèle que, comme les Siens, nous possédons déjà les ressources nécessaires pour tous, même si elles paraissent limitées. L’essentiel est d’agir avec foi et générosité.
En cette année jubilaire, cet appel résonne plus que jamais. Comment l’Église peut-elle renouveler son engagement à nourrir les affamés, tant spirituellement que matériellement, et inspirer l’humanité à suivre cet exemple ? Face à l’égoïsme d’une société où les ressources semblent accaparées par une minorité, au détriment de ceux qui souffrent réellement de la faim, quelle réponse pouvons-nous apporter ?
Je médite sur cet ordre de Jésus. Il m’appelle à être acteur de la charité, pas simple spectateur. Il m’invite à utiliser mes propres ressources, même limitées, pour aider les autres. Cette parole me rappelle que je suis appelé à être instrument de la providence divine. Est-ce que j’attends que d’autres agissent, ou est-ce que je prends l’initiative quand je vois un besoin ?
Seigneur, donne-moi la confiance d’agir simplement avec ce que j’ai, et la certitude que Ta grâce multipliera mes efforts.
Point 2 : « Cinq, et deux poissons. » Cette réponse des disciples révèle souvent une interprétation symbolique : les cinq pains représentant les livres de la Torah, et les deux poissons la nouvelle alliance en Jésus-Christ, unissant l’ancien et le nouveau.
Nous possédons en effet plus de ressources – connues de nous ou dans l’imprévue et la soudaine abondance de grâce de Dieu – plus de ressources que nous ne le pensons pour nourrir les autres. Ouvrons nos cœurs pour redécouvrir, et nos mains pour non pas accumuler mais partager et nourrir les affamés, en allant au-delà de nos simples calculs humains.
Face à l’appel du Christ à nourrir les affamés de notre temps, je m’interroge : Quels sont les « pains et poissons » que je possède, que le Seigneur voudrait faire passer par moi et que je pourrais offrir pour aider les autres ? Est-ce que je fais confiance à Dieu pour multiplier mes modestes efforts, ou est-ce que je me décourage devant l’ampleur des besoins ?
Seigneur, donne-moi la gratitude pour ce que j’ai et la foi nécessaire pour partager généreusement le peu que je possède.
Point 3 : « Et l’on ramassa les morceaux de pain qui restaient, de quoi remplir douze paniers, ainsi que les restes des poissons. »… Contemplons l’abondance de la grâce de Dieu pour tous les peuples. Il pourvoit au-delà de nos attentes. Apprenons de Lui à redistribuer Ses ressources pour que personne ne manque de rien.
Il est facile de se sentir dépassé par l’ampleur des besoins. Comme beaucoup, je pense n’avoir pas assez pour partager et je crains que mes efforts soient insignifiants face aux problèmes. Pourtant, l’appel de Jésus reste d’actualité : Est-ce que je sais reconnaître et apprécier l’abondance que Dieu met dans ma vie ? Puis-je voir Sa providence à l’œuvre dans mes petits efforts pour les autres ?
Seigneur, ouvre mes yeux sur Ton abondance et aide-moi à partager généreusement dans la foi que Ta providence ne s’épuise jamais.
À la fin de ce temps d’intimité, je dis à Jésus ma réponse à Son appel.
Je termine par un Notre Père.
Bonne journée et union de prière. 🙏🏽🙏🏽🙏🏽
Publié par Soeur Marie Mado NGO NGUEMHE js
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