« Jésus guérit les infirmes et multiplie les pains. » Mt 15, 29-37

Seigneur, donne-moi un cœur compatissant comme le Tien, capable de voir les besoins des autres et d’y répondre avec générosité et confiance en Ta Providence.

Point 1 : La compassion de Jésus.
Jésus est saisi de compassion pour la foule qui Le suit depuis trois jours. Il ne veut pas les renvoyer sans manger, de peur qu’ils ne défaillent en chemin. Sa compassion se manifeste par une attention aux besoins concrets des gens. Avons-nous le souci de nourrir l’esprit et le corps des foules qui souffrent autour de nous par cette même compassion ? Accueillons les paroles vivifiantes du Messie dans nos cœurs, afin d’y répondre.

Jésus, d’abord entouré de Ses disciples sur la montagne, élargit Son message aux foules de tous les temps, offrant un sens à la vie à travers les âges. À l’image de Sa compassion envers la foule, j’examine ma propre capacité à ressentir et à agir avec compassion, dans notre société où la souffrance se fait entendre de toutes parts : Suis-je attentif aux besoins des autres autour de moi ? Comment puis-je transformer cette attention en une compassion qui m’inspire des actions concrètes ?

Seigneur, donne-moi un cœur compatissant comme le Tien…

Point 2 : La confiance en la Providence.
Jésus manifeste une confiance totale en la Providence divine face au manque de nourriture. En prenant, bénissant et partageant le peu disponible, Son abandon à Son Père permet le miracle de la multiplication. Dans la prière, abandonnons-nous à Jésus, notre Berger fidèle. Osons-nous, comme Lui, faire confiance à Dieu malgré l’apparente insuffisance de nos ressources ?

Inspiré par la confiance de Jésus en la Providence, j’examine ma propre relation avec Dieu et ma capacité à Lui faire confiance : Suis-je prêt à offrir le peu que j’ai, pour ma vie et celle des autres, confiant que Dieu peut en faire quelque chose de grand ?

Seigneur, augmente ma foi en Ta Providence.

Point 3 : Le partage et l’abondance.
Le peu partagé devient abondance. Non seulement tous sont rassasiés, mais il reste encore sept corbeilles pleines. Le partage, loin d’appauvrir, multiplie les ressources. Et si nous promouvions ensemble une culture du partage plutôt que de l’accumulation !

Éclairé par le miracle de l’abondance née du partage, je m’interroge sur ma propre capacité à donner et à vivre la générosité : Suis-je persuadé que c’est en donnant que je recevrai toujours davantage ?

Seigneur, apprends-moi à partager avec joie et générosité.

À la fin de ce temps de prière,
Je rends grâce au Seigneur pour Sa compassion infinie pour notre humanité. Je Lui demande la grâce d’ouvrir nos cœurs à la souffrance des autres et de nous engager à agir avec bienveillance pour apporter réconfort et espoir.

Je termine par un Notre Père.

Bonne journée et union de prière. 🙏🏽🙏🏽🙏🏽

Publié par Soeur Marie Mado NGO NGUEMHE js