« Même en Israël, Je n’ai pas trouvé une telle foi ! » — Lc 7, 1-10

À Capharnaüm, Jésus rencontre un centurion romain dont le serviteur est malade.

Seigneur, je Te demande la grâce pour ouvrir mon cœur à Ta parole et à Ta présence, à l’exemple de la foi du centurion.

Point 1 : « Seigneur, je ne suis pas digne que Tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. » Je m’imagine devant la ville de Capharnaüm, plongé dans la scène où un centurion, homme de pouvoir, envoie des messagers pour solliciter de l’aide pour son serviteur malade. Je ressens son inquiétude et son amour pour ce dernier. Malgré sa position, ce militaire fait preuve de compassion et reconnaît son indignité face à Jésus. Dieu seul peut répondre à nos besoins par amour.

Je médite. Le centurion s’adresse à Jésus avec humilité, reconnaissant en Lui une puissance que la société ne Lui attribuerait pas nécessairement. Cela m’interroge sur ma propre foi : Ai-je vraiment confiance en la bonté et la puissance de Dieu, même dans les moments difficiles ? Suis-je capable de voir la dignité de chaque personne et d’agir avec un cœur humble et serviable, plein d’amour et de compassion ? Sais-je cultiver l’humilité dans mes interactions ?

Seigneur, pour abandonner les armes de l’orgueil et tendre mes mains, accorde-moi la foi du centurion et permets-moi de réaliser que ma valeur ne réside pas dans mes distinctions ou mes accomplissements, mais dans l’immensité de Ton amour, même au cœur de mes incertitudes et de mes fragilités.

Point 2 : « Je vous le dis, même en Israël, Je n’ai pas trouvé une telle foi ! » Le centurion, se sentant indigne de rencontrer Jésus, envoie des notables juifs pour solliciter Son aide afin de guérir son serviteur. Sa foi en la capacité de Jésus à guérir à distance, par simple volonté, impressionne profondément le Maître. L’approche divine repose sur l’amour et la confiance en Sa parole. La guérison est possible même au sein de systèmes corrompus. Ainsi, aucune distance ne peut entraver l’œuvre de salut de Jésus qui est toujours proche pour nous secourir, malgré les doutes qui peuvent surgir.

Je peux entrer dans le silence du cœur pour voir et rencontrer Jésus qui vient et s’approche pour guérir notre humanité. Je tire profit de cette méditation.

Point 3 : « Au moment où les envoyés furent arrivés près de la maison, le centurion leur envoya dire : ‘Seigneur, ne prends pas la peine, car je ne suis pas digne.’ » Je contemple la puissance de la parole de Jésus. Il n’est pas nécessaire qu’Il soit physiquement présent pour accomplir la guérison. Je réfléchis alors à l’impact de Sa parole dans notre quotidien ? Est-elle une source d’espoir et de pouvoir dans nos choix et nos actions ?

Je reviens à ma propre expérience. Je ne peux prétendre avoir le cœur assez pur, les mains innocentes et me reconnaître digne d’approcher le Seigneur. Je réfléchis à mes propres combats et à ceux que je peux porter dans la prière. Je réalise que, comme le centurion, je peux faire appel à Jésus pour toutes ces situations qui me semblent impossibles à résoudre.

Je termine en invoquant le Seigneur pour qu’il m’aide à être un instrument de Sa paix et de Sa guérison dans la vie des autres, tout comme le centurion l’a été pour son serviteur.

Par un véritable dialogue…
Je Te remercie Seigneur, pour la foi profonde du centenier, qui me rappelle que la confiance en Toi transcende toute limite. Que ma prière d’action de grâce m’unisse dans la reconnaissance de Ta bonté. Aide-moi, comme lui, à croire en Ta puissance et à vivre chaque jour en marchant dans Ta lumière.

Je termine par un Notre Père.

Bonne journée et union de prière. 🙏🏼🙏🏼🙏🏼